| Dernières réponses | |  Cette main, ce lien si facile à rompre et pourtant si fort qui s’était instauré entre elles, Tsuki serait prête à donner cher pour le préserver. Hors de question d’être à l’origine de son altération ou pire, de sa rupture…
C’est serrant un peu plus la main de Ly qu’elle s’avança alors à la suite de cette dernière pour bien vite se placer à ses côtés et marcher d’un même pas avec elle, ne regardant plus que loin devant, donnant même l’impression que son regard passait à travers le passage pour se fixer au-delà de ce dernier. Son âme toute entière tournée vers l’avenir ? Non, pas vraiment. Parce qu’elle fut bien incapable de lutter contre un besoin inconscient : celui de jeter un rapide coup d’œil en arrière, sur Ozone. Son cœur, à peine soulagé par sa vue, mais son âme rassurée de le voir se remettre doucement, la jeune femme se tourna enfin vers la porte, prête à la traverser. Et ce, malgré les doutes, les craintes et les démons qui l’assaillaient à présent plus que jamais, ce qu’elle s’attachait à dissimuler du mieux qu’elle le pouvait, et elle le faisait avec un talent certain.
Néanmoins, c’était elle qui avait décidé de s’avancer, de faire ce pas en avant, et personne n’avait pris la décision pour elle, bien qu’on ait pu penser qu’elle se contentait actuellement de suivre Ly. Il n’en était rien.
Ainsi, les deux jeunes femmes passèrent la porte ensemble, main dans la main. |
| | Ly s'était laissée entraîner par Tsuki et les capitaines sans broncher, car elle n'avait plus rien à dire. Enfin, elle voulait plutôt ne pas trop se faire remarquer depuis qu'Ozone s'était levé. Même si'l était encore chancelant, et ses gestes très imprécis, il était en forme, et s'en sortait bien, ce qui soulagea la culpabilité de Ly, exprimée par un très léger soupir de soulagement. C'était de sa faute s'il s'était retrouvé dans cette position, puisque empalé sur son épée,et même si ses sentiments envers ce dernier étaient loin d'être clairs, elle ne voulait absolument pas qu'Ozone meure.
Seulement, ce soulagement, cette... joie, oui, on pourrait presque dire ça, de le voir debout, elle ne voulait en aucun cas le montrer à qui que ce soit, et encore moins à lui...
Alors la jeune femme n'avait-elle rien dit, et s'était contentée de suivre le mouvement, avec un air détaché qui ne cadrait pas du tout avec sa pensée. Que de douleur, que de sang versé pour une misérable traitresse comme elle... Comment expier cette faute? En montrant déjà sa volonté de ne pas se défiler, et d'assumer les conséquences de ses actes... et donc, en n'hésitant pas à passer cette porte...
Ainsi donc, la jeune femme descendue du dragon n'attendit guère pour se diriger vers la porte de sortie de l'enfer où elle s'était volontairement laissée glisser, sa main tenant toujours celle de Tsuki, sans néanmoins la forcer à la suivre si elle désirait attendre les autres. Ly ne dit absolument rien, laissant ses actiosn parler pour elle. |
| | Ly Hao a écrit :
"Tsuki… j’espère que nous pourrons avoir une petite conversation toi et moi une fois que nous serons là-bas. J’aimerai… j’aurai des choses à te dire…"
Une Ly aussi hésitante était chose rare, et cette expression courroucée sur son visage ne présageait en rien de ce qu’elle pesait réellement. Si Tsuki savait lire dans ses yeux et comprenait le contact de la main légèrement tremblante dans la sienne, elle saisirait sans aucun doute ce que voulait Ly : du réconfort, et une personne à qui se confier. Qui était plus à même de remplir ce rôle qu’une des seules personnes à ne pas l’avoir abandonnée ? |
Une lueur de surprise passa, telle une étoile filante, dans les yeux gris de la jeune femme, sans que l’étonnement puisse réellement se lire sur son visage. Lueur fugace dont il ne resta bien vite plus une trace. Tsuki arborait déjà de nouveau un sourire poli et acquiesça d’un signe de tête révérencieux à la demande de son amie.
‘‘Bien entendu Ly-san. Nous aurons tout le temps pour ça une fois au calme. Et ça me ferait extrêmement plaisir que de pouvoir avoir une conversation avec toi.’’
Elle tourna furtivement la tête en direction d’Ozone et constata, avec un soulagement certain que l’on ne pouvait deviner qu’au froncement puis au relâchement de ses sourcils, qu’il était sur pieds, un peu sonné, mais sur pieds. C’était déjà une bonne chose. Bien qu’elle ait peine à croire qu’il se soit remis si vite… Mais avec tout ce qui venait de leur tomber dessus ces derniers jours, elle commençait à s’étonner de moins en moins de ce qui lui aurait paru aberrant autrefois…
‘‘Ou avec Ozone… senpaï…’’
Ces mots là avaient été difficiles à prononcer, perdue qu’elle était toujours vis-à-vis de lui…
Peut-être que lui pourrait mieux lui expliquer ?... Oh, elle ne demanderait rien. S’il voulait lui parler, elle l’écouterait et l’accueillerait avec joie, sinon… elle se contenterait de faire profil bas à son égard…
Les paroles de Ly cependant, ne l’avaient pas laissée aussi indifférente que son attitude aurait pu le laisser penser. Non, même si elle était heureuse que Ly-san lui ait demandé cette entrevue, elle n’en était pas moins inquiète à la fois. Parce qu’elle avait le sentiment que Ly lui offrait là une preuve vibrante de la confiance qu’elle lui portait, et c’était un grand honneur pour elle, mais aussi un grand dilemme… Mais sans doute que tout dépendrait de la tournure que prendrait leur conversation ? Oui, tout dépendrait de ce que Ly lui dirait.
Sans un mot de plus, Tsuki grimpa aux côtés de Ly sur la matérialisation du bankaï du capitaine Elma. Un bankaï aux dimensions époustouflantes qui laissait entendre que celui qui lui avait donné naissance n’était pas à personne à sous-estimer…
Le cœur malgré tout encore serré par ces éprouvantes épreuves qu’elle laissait derrière elle, Tsuki ne parvint pas à desserrer les dents de tout le vol au dessus des lieux dévastés et désolés, témoins de leur passage en ce lieu, ou même à ne serait-ce que croiser les regards des capitaines, quant à celui d’Ozone…
Ly ne fut pas plus bavarde qu’elle, et c’est dans une ambiance pesante que tout ce petit monde mit donc pied à terre non loin de la porte qui devait les reconduire à la Soul society. Se tenant toujours aux côtés de Ly, elle suivit en silence, tête humblement baissée, la procession.
Toutefois, quand elle vit les difficultés du capitaine de la division d’Ozone à se mouvoir, elle amorça un geste pour aller lui proposer son aide, mais, deux capitaines la devancèrent. Ce qui ne l’étonna guère. La voilà juste encore une fois remise à la juste place qui était la sienne.
Celle de la gentille et agréable suivante.
Bien, les voici arrivés. Ne restait plus qu’à attendre qu’on leur donne l’ordre du départ pour traverser la porte, et à suivre. Toujours suivre… |
| | Un énorme bâillement s’étira sur les lèvres de Ozone qui sembla se masser l’endroit ou il avait été transpercé.
« Qu’est ce que j’ai mal… on pourrait croire que je me suis fait transpercer de par et d’autre »
Il se leva devant Hanataurou qui tenta de l’aider mais ce dernier une fois début se mit à étirer ces bras endoloris.
« Qu’est ce que je fais ici moi…. »
Il observa la scène devant lui, les capitaines… Marichka… Sa sœur…. Elle aussi était la…
Tout commençait à lui revenir, à commencer par son odieux comportement.
Avant qu’il n’ait dit quelque chose il sentit marichka lui sauter dessus et refermer ses bras sur lui, manquant de le faire tomber car il chancelait malgré le faite que ses blessures avaient quasiment terminé de se guérir.
Il rangea son zanpakuto à sa ceinture.
Le capitaine Elma sembla légèrement surprit de le voir se levez puis avec un sourire rassurant il ouvrit la parole.
« Je pense que nous devrons nous expliquer, mais tout d’abord je pense que l’on devrait partir, l’endroit n’est pas véritablement propice au bavardage. »
Il sortit son Zanpakuto… Aussitôt une pression spirituel se fit sentir tandis que ce dernier en appela au dernier stade de son zanpakuto.
"Hurle Shigu !
BANKAÏ !"
Le sabre de Kyosoke prit la forme d’un énorme Dragon noir, il invita les personnes présente à l’y rejoindre car étant monter dessus, il semblait pouvoirs servir de « vaisseau »…
Shigu, les emmena rapidement vers la porte rester ouvertes, sur le trajet, les passages purent apercevoir ce qui semblait être les vestiges d’une grosse batailles.
« Nous n’y sommes pas allée de main morte » Fit remarquer Aya, le visage assombrit.
Ils descendirent du Dragon qui reprit aussitôt la forme du sabre, en même temps Kyosoke du être aidé par deux de ses compagnons pour marcher vers la porte.
L’utilisation de son bankai alors qu’il était déjà affaibli l’avait profondément epuisé… |
| | Ozone... si elle avait bien compris, Marichka parlait du Ozone d'avant la Soul Society, celui qui ne se rattachait à rien, l’enfant maudit que tous rejetaient et dont la puissance effroyable inspirait la peur… Un être qu’elle avait vraiment du mal à imaginer, puisqu’elle avait côtoyé le Ozone timide, gentil et maladroit, qui l’avait si bien épaulée lors de son séjour à l’académie. Et tout ça, pour en arriver là… Non, il ne fallait pas y penser à nouveau ! La colère, les sentiments, tout cela ne servirait à rien en cet instant, à rien d’autre qu’à retarder tout le monde, et à mettre en danger le groupe. Alors il fallait juste attendre d’être en sécurité pour se pencher sur le cas Ozone… savoir enfin ce que tout cela voulait dire…
"Le problème est donc réglé pour le moment, tu peux venir avec nous… Marichka."
Le capitaine qui proposa d’accepter Marichka fut évidemment Elma, comme l’aurait parié Ly. En fait, curieusement, elle savait pouvoir compter sur lui, ce n’était donc pas pour rien qu’elle s’adressait en priorité à ce dernier. Marichka… joli prénom pour une jolie jeune fille, qui semblait si normale une fois son masque disparu. Qui aurait cru qu’elle puisse se révéler si dangereuse ? Un peu comme Ly à présent… Si les arrankhars et le vizard étaient deux concepts inversés, peut-être à la rigueur pourrait-elle aussi aider Ly à maîtriser son hollow intérieur ? Ou la fille de shinjigoku se montrait-elle trop naïve sur ce point ? Marichka ne l’aiderait certainement pas sans l’accord d’Ozone, et Ozone, c’était elle qui l’avait mis dans cet état… Tout la ramènerait-il donc toujours à Ozone ?...
Si Marichka venait avec eux, cela voudrait dire, Ly l'espérait du moins, qu'elle pourrait faire partie des shinigami. Et selon les capitaines, Ly et Tsuki également. Il était loin le temps de l'académie, où les deux jeunes filles étudiaient afin de partir sur le terrain plus tard. Là, on pouvait dire que c'était le terrain, et la pratique plutôt que la théorie qui avaient menés au moins Ly à recevoir ce compliment, voire même cette confirmation d'un capitaine : Tsuki et elle n'étaient plus considérées comme de simples étudiantes... Cela voulait-il dire que les autres capitaines acceptaient aussi le retour de la file de Jinmei, sans réserve?
Avant de partir, et de quitter définitivement ce lieu, la jeune femme se retourna, pour jeter un regard derrière elle. Si elle ne voulait pas rester ici, évidemment, il y avait quelque chose qu’elle regretterait. Car oui, il fallait bien qu’elle finisse par l’avouer, le peu de jours passés à s’entraîner en sa compagnie avaient rapproché Ly de son père, un capitaine de shinjigoku, plus qu’elle ne l’aurait pensé. Le début de leur relation avait été pourtant bien difficile, puisque ce dernier l’avait enlevée, puis mise devant le fait accompli, mais il avait fini par se montrer si patient, et si transparent, que Ly ne pouvait croire qu’il puisse lui mentir.. Jinmei… où pouvait-il être à l’instant ? S’était-il joint à la bataille, et mesuré à un des capitaines de la Soul Society ? Elle détesterait devoir le dire, mais Ly aurait aimé lui dire au moins au revoir… Quel dommage…
"Tsuki… j’espère que nous pourrons avoir une petite conversation toi et moi une fois que nous serons là-bas. J’aimerai… j’aurai des choses à te dire…"
Une Ly aussi hésitante était chose rare, et cette expression courroucée sur son visage ne présageait en rien de ce qu’elle pesait réellement. Si Tsuki savait lire dans ses yeux et comprenait le contact de la main légèrement tremblante dans la sienne, elle saisirait sans aucun doute ce que voulait Ly : du réconfort, et une personne à qui se confier. Qui était plus à même de remplir ce rôle qu’une des seules personnes à ne pas l’avoir abandonnée ?
En même temps, ce n’était pas simplement pour s’épancher sur l’épaule de la jeune sœur d’Ozone que l’eurasienne lui avait demandé cela. En réalité, Ly avait aussi su lire, du moins le pensait-elle dans la gestuelle de son amie, dans ses mimiques et son comportement, qu’il y avait un problème. Si l’on doit se parler à cœur ouvert, autant que cela se fasse dans les deux sens, et Ly se promit de demander à Tsuki ce qui la troublait tant. En dehors du faire qu’elle venait de se découvrir un frère qu’elle avait oublié, et que ses parents adoptifs de la Soul Society n’étaient autre que des tortionnaires et des espions…
Mais le temps pressait, et il faudrait attendre d’être arrivés avant de pouvoir avoir les réponses à ces questions, et Ly, sans lâcher la main de Tsuki, l’entraîna avec elle à la suite des capitaines shinigami en route vers la porte de retour. |
| | Bien, les choses prenaient enfin une certaine tournure. A moins que ce ne soit une tournure certaine ?... Qu’importe… qu’importe… Ly était à ses côtés, n’était-ce pas le plus important ? Et Ozone… Ozone… Non, elle avait toujours du mal à poser son regard sur lui…
Mais ils allaient tous rentrer, et ça, c’était bien, oui, c’était plus qu’elle n’aurait pu l’espérer. Non, ne parlez pas des soucis à venir, ne parlez pas de ces réalités là… voyez comme tout est enfin pour le mieux… pour le mieux…
Mais quelle idiote… rien n’était pour le mieux… Tout restait à faire, à rebâtir… Et ce sac de nœuds il était loin d’être démêlé… Que ce soit pour Ly, pour Ozone, ou même pour elle-même… Mais les capitaines, du moins ceux-ci, paraissaient au moins enclin à y mettre du leur. A accepter d’aider Ly, ou cette petite arrankhar, comme ils avaient aidé Ozone. Oui, c’était déjà ça. Alors pourquoi cet étrange sentiment de vide en elle ?... Pourquoi ce pincement au cœur et cette envie soudaine et stupide de fondre dans les bras de Ly ?... Un fugace instant, elle avait pensé à Ozone juste après son amie mais… elle s’ôta bien vite cette idée de l’esprit, encore plus risible selon elle. Sa main serra malgré tout un peu plus fort celle de Ly…
Ah bon sang, ce qu’elle pouvait se sentir pitoyable sur le coup… Et ce sentiment n’avait rien de comparable avec les fois où elle s’était déjà sentie si stupidement pitoyable… Ce besoin curieux qu’elle ressentait tout à coup de par ce vide lui donna la nausée. Elle se sentait répugnante… Toutes ses erreurs ne lui avaient-elles donc servies à rien pour qu’elle ressente de nouveau pareil sentiment ?...
Maudite armure… Il serait temps de la faire réajuster, et même renforcer tiens… Elle s’y attellerait sérieusement… Et pour l’instant, elle devait se reprendre. On inspire, expire, et on reprend constance, et on s’applique à faire bonne figure. Tels étaient les enseignements qu’elle avait tiré par expérience de quelques pans de sa vie. Montrer que l’on souffrait, c’était offrir satisfaction à notre bourreau, alors ne jamais montrer de signe de faiblesse, c’était désarmer et dégouter la main qui levait le bâton. Pourquoi se remémorait-elle ces lignes de conduites qu’elle s’était fixée depuis toujours précisément maintenant, alors qu’elle n’avait pas spécialement lieu de le faire ?... Les bourreaux étaient loin. Un réflexe ? Oui, sans doute. Et puis, peut-être que le fait de ne pas être sollicitée pour le moment, d’être soudainement encore une fois reléguée au second plan la désorientait ? Pourtant, ça aussi, elle aurait du y être habituée depuis le temps… Comme quoi, même soi-même, on pouvait avoir du mal à se connaître et à se comrpendre…
Oh pitié, qu’on rentre enfin, ou au moins, que quelqu’un remarque sa présence… Que son imagination fantasque et sans bornes cesse un temps de tourmenter son cœur et son âme… Il suffirait que son esprit soit occupé par la conversation…
Un petit rire nerveux lui échappa. Oh la belle égoïste que voilà. Ecoutez-là crier pour qu’on sache qu’elle existe… Non, ça non plus, ce n’était pas grave. Il fallait qu’elle sache passer outre. Être une ombre, en redevenir une, quand l’occasion l’exigeait. Et profiter pleinement des moments où l’ombre prenait enfin consistance pour laisser éclater la personne qui se trouvait terrée en elle. Voilà. Ca c’était bien elle. C’était ainsi qu’il fallait faire et être. Ca lui avait si bien réussi jusqu’à aujourd’hui. Non, plus de tourment. Il suffisait tout simplement de réappliquer les bonnes vieilles méthodes, celles qui avaient déjà fait leurs preuves. Pourquoi n’y avait-elle pas pensé plus tôt ? Comment en était-elle venue à ressentir pareil désarroi ? Curieux, idiot surtout.
Enfin, un joli sourire sur le visage, une attitude aimable et attentive, bien. Et maintenant, on allait juste attendre. Sagement, docilement.
Edité le 05-02-2008 à 01:28:49 par Chisai Tsuki
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« Peut importe que se soit dangereux ! Ozone-senpaï est le seul qui ma permit de vivre alors que tout les autre me comptait comme une chose ratée. Il nous à souvent sauvé la vie à moi et euthanasia ! Et je suis sur que si elle était encore vivante elle dirait comme moi ! »
Elle prit le fragment de son masque et le fit rapetisser, assez pour le faire ressembler à une broche qu’elle accrocha à ses cheveux.
« Disons, qu’il faudra que nous faisions un détour pour que marichka viennent à la Soul society. Histoire qu’elle se procure un gigaï de shinigami… Après, elle peut toujours intégrer ma division… »
« Pour vous deux, vous avez des qualité qui pourrait convenir à plusieurs division, nous vous en parleront plus tard. Allons rejoindra ma sœur et Matisse… » |
| | Cette main tendue par Tsuki, Ly l'avait-elle prise pour rassurer son amie, ou pour se rassurer elle-même? Un peu des deux sûrement, car chacune en avait bien besoin, devant ce qui les attendait. En particulier Ly, que l'incertitude sur son véritable sort, malgré les paroles encourageantes du capitaine Yamada, ne quittait pas, et ne quitterait sans doute pas avant un bon moment. Alors, la main de Tsuki était plus que bienvenue, et Ly alla même jusqu'à la serrer, peut-être tout aussi inconsciemment que Tsuki la lui avait proposée.
Si sa main exprimait ses sentiments réels, son visage conservait son impassibilité légendaire Ly était assez fatiguée d'avoir à jouer ce rôle, mais elle y était tellement habituée que le quitter serait presque un déchirement, comme si on lui enlevait une partie d'elle-même. Un peu comme si ce masque lui était vital... A bien y réfléchir, c'était peut-être là son héritage shinjigoku, eux qui étaient réputés n'avoir aucun sentiment. Ou n'y avoir pas droit...
Quoi qu'il en soit, il était bien trop tôt encore pour que la jeune femme puisse laisser voir qui elle était véritablement, sans se cacher derrière ce masque, mais grâce à certaines personnes, ce jour-là n'était plus si loin que ça... personnes au pluriel ou au singulier d'ailleurs? Ozone avait été une de celles-là, sauf que maintenant, Ly ne pouvait plus compter sur lui, ne voulait plus y compter... peut-être plus tard, quand tout serait tassé, mais pas maintenant... Restait Tsuki, la seule en qui elle pouvait avoir confiance, la seule de qui elle se sentait vraiment proche, et à qui elle le montrait à sa façon distante et maladroite.
Enfin, les capitaines les rejoignirent, en bien mauvais état, ce qui témoignait de la violence des affrontements. A ce qu'il semblait cependant, il n'y avait pas de perte, et Ly en était soulagée. Ils étaient venus pour elle tout de même, et elle se serait sentie bien coupable si quelqu'un y laissait la vie. Déjà, rien que de les voir blessés était assez difficile...
Les conseils du capitaine Yamada résonnaient encore dans sa tête. Le capitaine de la division douze... lequel était-ce? Ly ne connaissait pas même le nom des capitaines, alors ne pas se dévoiler devant ce dernier risquait d'être un peu dur, puisqu'elle ne savait pas qui il était... Autant dire qu'il lui faudrait tout simplement se taire face à tous, pour le moment. Juste répondre au capitaine Elma, qui s'était montré si sympathique avec elle à la Soul Society, et semblait être un homme compréhensif. C'était bien lui aui avait défendu Ozone, et l'avait intégré aux shinigami, peut-être pourrait-il aussi aider Ly...
"Merci capitaine Elma... Je suis navrée de vous avoir causé tant d'ennuis..."
Il était donc temps de rentrer... et la petite arrankhar? Non pas que Ly l'avait oubliée, mais elle n'aurait pas pensé qu'elle demanderait à les suivre. Au plutôt, si elle devait les suivre... après tout, elle était sensée être une ennemie de la Soul Society, alors sa présence là-bas serait sujette à caution. Et elle serait probablement enfermée, directement, sans autre forme de procès. A moins que... les capitaines ne l'avaient pas attaquée, peut-être se montreraient-ils compréhensifs vis-à-vis de la situation. La filette arrankhar voulait suivre Ozone, c'est tout... Son attitude lors de la "discussion" entre Ozone et Ly avait démontré à quel point elle tenait à l'enfant maudit.
"Ce n'est pas à nous de décider... tu ne voudrais pas quitter Ozone, je l'ai compris, mais ca risque d'être très dangereux pour toi... Capitaine Elma, continua Ly en se retournant vers lui, le capitaine qu'elle connaissait le mieux, et celui de son parrain, cette jeune fille n'est pas méchante, mais est considérée comme une ennemie de par sa nature même. Croyez-vous qu'elle puisse tout de même avoir une place à la Soul Society? Autre que dans une prison ou comme cobaye..." |
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« Seulement, j’aimerais juste mettre… »
Le capitaine s’arrêta et pencha la tête de coter en voyant Aya aider par Kyo et Cindy arriver.
Un poids sembla s’enlever des épaules du capitaine de la 4éme Division qui eut un sourir en les voyant arriver, il continua alors sa phrase.
« Ne parler pas de votre hollownisation au capitaine de la douzième division, il n’est pas mauvais mais… Il laisse souvent son coter scientifique prendre le dessus, et Ozone a déjà eu de nombreux problème avec… »
Le capitaine Elma venait d’arriver, avec politesse il salua de nouveau l’arrankhar, qui semblait pensive, puis s’inclina devant la jeune femme.
« Je suis heureux que vous soyez sauf, Mademoiselle Hao. »
Puis il lança un regard à Aya qui acquiesçât, son Zanpakuto, une sorte de Trident, l’aidant à tenir debout.
Il alla donc ensuite, assez rapidement vers le membre de sa division, qui était à terre…
« Il à toujours été aussi idiot… Enfin, l’erreur est humaine, même si nous ne le sommes plus vraiment ici, n’est ce pas ? »
Il eut un léger sourire en voyant Ozone lui murmurer une phrase sans queue ni tête à l’oreille.
« Il ne trouve pas mieux de dormir, alors que nous sommes tous en territoire ennemis, vraiment quel inconscience… »
« Nous devrions aller à l’entrepôt, Saya me dit que la porte ne va pas tarder à se refermer… Matisse tente de la garder ouverte, mais comme il à perdu pas mal de son reiatsu il risque d’avoir son pouvoir amoindrit…»
« Ouaip ! Allez on y va tous ! »
En disant cela elle c’était déplacer quasi instantanément au coter de Marichka et l’observa, les deux être spirituel semblait avoir le même âge, mais aussi dégager le même niveau de puissance…
« Tu viens avec nous, hein ? »
L’arrankhar avait serré ses poings, et observait maintenant toute ses personnes… Oui ils n’étaient pas si normal que sa, même pour des capitaines…
Elle observa alors Tsuki et Ly : « Quand pensez-vous ? » |
| | Non, Tsuki ne s’était absolument pas offusquée ou n’avait été blessée de voir Ly s’arracher à son étreinte. Elle la connaissant à présent suffisamment pour savoir que tel était le caractère de son amie. Ainsi, elle observa la règle du silence lorsque cette dernière posa des questions au capitaine qui ne la laissèrent néanmoins pas indifférente. La Soul Society… Ly avait-elle bien parlé de la Soul Society ?... Même s’il n’était pas faux qu’elle avait espéré la voir ‘‘rentrer’’, Tsuki n’aurait jamais imaginé qu’elle demande à retourner là bas… A dire vrai… elle-même avait du mal à considérer cet endroit comme son chez elle alors… Ly…
Un instant, elle avait même pensé à partir avec elle, à la suivre, elle ne savait où, tant qu’elle pouvait rester aux côtés des deux seules personnes qu’elle avait toujours considérés comme de vrais amis… Oui, elle avait été sincère lorsqu’elle lui avait fait la demande un peu folle de juste pouvoir rester auprès d’elle où qu’elle aille… En emmenant Ozone avec elles ? Oui, c’était vraiment une idée fantasque et digne de la douce petite rêveuse qu’elle était…
Mais rien n’était plus comme avant, et Ozone… Oui, Ozone, comment le considérer à présent lui d’ailleurs ?... Un frère ? Un ami ? Un senpaï ? Un… Chacun des mots, si dures, si tranchants, qu’il lui avait adressés depuis leurs retrouvailles lui revinrent alors en tête, et même l’air hagard presque comique d’un Ozone encore dans les vapes ne réussit pas à faire sourire la jeune femme… Non, elle ne savait décidément plus quoi penser de lui… Et pourtant, pourtant… L’idée d’en être séparée à nouveau lui laissa un goût amer en bouche. Lui non plus, elle ne voulait plus le perdre mais… qu’en était-il de ce que ce supposé frère pensait d’elle ?... Elle avait même du mal à croire qu’il ait pu la recherche elle avec l’acharnement qu’on lui disait… Et puis, il y avait autre chose qui la dérangeait… Quelque chose qu’elle n’arrivait pas à s’expliquer…
Les histoires de capitaines, d’acceptation et d’elle ne savait quoi encore la tirèrent soudain de ses réflexions. Voilà bien des choses dont elle n’avait pas eu vent… Pourquoi avait-elle le sentiment d’être toujours la dernière au courant ? Celle qu’on laissait souvent de côté… Non, c’était idiot de penser ainsi… Sans doute était-elle victime d’un moment d’égarement au cœur de la spirale de ces évènements tous plus éprouvants les uns que les autres qu’ils venaient de vivre. Elle en revint donc à la réponse de Ly. Et là, nouvelle surprise, Ly rentrait… Ly rentrait vraiment… Ce n’était pas une blague… Ayant cette fois véritablement du mal à y croire alors qu’elle n’espérait plus vraiment un dénouement de ce genre, Tsuki ne put réprimer un rire nerveux et une larme, une énorme larme bien ronde roula le long de sa joue. Elle se sentait tout à coup tellement soulagée. Et c’était idiot, parce que les ennuis étaient loin de s’être vraiment envolés, d’autres déjà se présentaient à eux, pourtant… pourtant… Elle ne pouvait s’empêcher de ressentir une sorte de joie discrète et intérieure qu’elle dissimula plus par habitude que par souci de ne pas paraître trop optimiste aux yeux de ceux qui la jugeraient certainement comme une âme bien naïve.
Dans un léger sourire, elle releva alors la tête vers Ly.
‘‘Oui. ON va rentrer.’’
Et, dans un geste totalement inconscient, Tsuki tendit la main à sa camarade.
Edité le 09-01-2008 à 00:30:15 par Chisai Tsuki
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